Retour d'expérience sur la mise en place de GNU/Linux à des débutants

Que vous soyez sous Windows ou Mac OS et que vous ayez envie de découvrir un système d’exploitation Libre ou que vous soyez un Geek qui souhaite installer un Linux à quelqu’un qui ne connait pas, ce billet devrait vous intéresser. Voici mon expérience en matière de Linux pour débutant. Ah, Linux. Vous en avez entendu parler mais vous ne savez pas ce que c’est ? Vous avez envie d’essayer mais peur d’être perdu à la fois ? Ou alors, vous êtes un bidouilleur et vous en avez marre d’être appelé 5 fois par mois pour réparer le pc de [la copine / la soeur / la maman / la tante / la grand mère] (barrez les mentions inutiles et passez au masculin si nécessaire). Rassurez-vous ! D’autres ont déjà fait les frais de cette situation et sont prêt à partager leur expérience avec vous. Je l’avais décidé, j’allais faire passer mes parents sous GNU/Linux. Marre de toujours défragmenter / mettre à jour (antivirus / antispyware / logiciels / OS) / réparer les conneries. J’avais la solution comme Taratatach de leur mettre une Ubuntu sans plus d’explications et de les laisser se débrouiller ( hein ? t’as pas exactement fait ça ? J’avais cru.). J’ai préféré y aller plus doucement. Voici comment j’ai procédé.

avril 11, 2013 · 11 min · flaburgan

Diaspora : Suggestions pour faciliter l'accès à l'information

Je l’affirmais dans mon précédent billet : nous recevons trop d’informations. Mais, vous vous en doutiez, il est rare que je fasse un simple constat sans avoir ma petit idée sur la question. J’évoquais donc comment les informations qui nous arrivaient aujourd’hui par les e-mails et surtout les réseaux sociaux nous étaient destinées particulièrement, comment elles sont ciblées. Et pour cause, ce sont bien souvent nos amis qui nous conseillent de lire un certain article, de regarder une certaine vidéo. Avec pour principale conséquence une activité très chronophage. Alors, comment faire le tri dans cette montagne d’informations, pour regarder ce qui nous intéresse vraiment sans le louper, tout en évitant l’inutile ? En tant que libriste convaincu, je n’utilise pas Facebook ou Twitter. Mon réseau social, pour lequel ce constat est tout aussi valable, c’est Diaspora*. Et ce qui est bien avec le Libre, c’est que tout le monde peut participer à améliorer la chose. Cet article a donc pour objectif de lister des idées d’amélioration au réseau social Diaspora, idées axées sur la présentation du contenu.

décembre 24, 2012 · 7 min · flaburgan

Trop d'informations tue l'information

2012. Je ne sais pas si c’est la fin du monde, mais ce que je vois, c’est que nous sommes submergés. Pas de météorites, de laves, de tsunamis ou je ne sais quoi d’autres. Nous sommes submergés d’informations. Il ne se passe pas une minute dans la journée sans que nous apprenions une information. Je parle de l’information sous n’importe quelle forme, de « il va pleuvoir demain » à « la BCE va prêter à la Grèce » en passant par « Gérard vous invite à passer le réveillon chez lui » ou encore « Le saucisson est 1 euro moins cher dans ce nouveau supermarché ». Que ce soit chez soi ou dans la rue, au travail ou durant les loisirs, il y a toujours quelque chose qui entre en interaction avec nous et cela a pris des proportions que nous n’imaginions même pas il y a 20 ans.

décembre 19, 2012 · 5 min · flaburgan

Diaspora* : la communauté s'organise

Fin août, les fondateurs du réseau social Libre Diaspora* annonçaient que le projet allait à présent être géré par la communauté. Deux mois après, Sean Tilley, responsable de la gestion de la communauté, fait le point.

octobre 31, 2012 · 3 min · flaburgan

DuckDuckGo : Il n'y a plus de résultats standards sur Google à présent

“There are no “regular results” on Google anymore.”, voici le titre de la vidéo postée par l’équipe de DuckDuckGo sur Vimeo (voir ci-dessous). L’équipe derrière le moteur de recherche respectueux de la vie privée a fait une enquête, et les résultats sont pour le moins effrayants. Depuis 2009, Google a ajouté la recherche personnalisée à tous ses utilisateurs. Cela signifie que pour la même recherche, deux personnes différentes auront des résultats différents. Cela pose déjà un problème, car plus un utilisateur va consulter des sites qui vont dans un sens, plus ses prochaines recherches l’amèneront vers des sites qui vont aussi dans ce sens, jusqu’à ne plus voir que ce sens là. Mais ce que l’équipe de DuckDuckGo a mis en évidence, c’est que ce problème se pose aussi même quand les utilisateurs ne sont pas connecté à leur compte Google.

octobre 16, 2012 · 3 min · flaburgan

Ma vision d'un vrai web social Part 4 : The ultimate solution : un webmail social

Il est recommandé d’avoir lu les parties une, deux et trois avant de lire cet article. Tl;dr : Il est possible de répondre aux trois problèmes précédemment évoqués tout en gardant les fonctionnalités d’un réseau social et le tout, très simplement. Il s’agit de rajouter une interface par dessus un serveur mail. Les e-mails sont en effet décentralisés, fonctionnent très bien et permettent toutes sortes d’interactions. Couplé à Persona pour se connecter partout en gérant ses identités, et à un Gravatar amélioré pour lier son email à un profil, on a la solution ultime :p Alors, où en sommes-nous ? J’avais proposé dans la partie 1 la possibilité de pré-installer la solution que l’on imagine dans cette série d’articles dans les boxes des particuliers, en leur fournissant l’outil comme le FAI leur fourni déjà des adresses e-mails. Cela permet à la fois de toucher les gens rapidement en leur fournissant une solution clef en main, et à la fois de sécuriser leurs données en les laissant à portée de main. J’avais expliqué dans la partie 2 les problèmes que présentaient pour moi les réseaux sociaux actuels, qui enferment le contenu et les échanges à un unique endroit souvent clos, et ce même pour les réseaux sociaux Libres et décentralisés. La partie 3 nous a permis de voir que les listes de contacts dans les réseaux sociaux n’étaient pas une bonne solution au problème de séparation des identités, puisque nous y publions toujours avec le même nom (qu’il soit réel ou que ce soit un pseudonyme), ce qui permettait un recoupement facile. Nous avons de plus observé que nos identités sur Internet étaient souvent reliées à une adresse mail, et que les personnes dans nos listes des réseaux sociaux correspondaient à notre liste de contact de chacune de nos adresses. Alors, avec tout ça, qu’est-ce qu’on fait ? Et bien, voici une solution qui semble assez simple d’après moi, et qui permet de gérer toutes ces problématiques à la fois, tout en gardant les fonctionnalités de base d’un réseau social.

septembre 4, 2012 · 6 min · flaburgan

Ma vision d'un vrai web social Part. 3 : Mes identités virtuelles

Il est recommandé d’avoir lu les parties une et deux avant de lire cet article. Tl;dr : Sur internet, nous ne sommes pas anonyme, nous avons juste une identité différente de celle que nous avons dans la vraie vie. Nous en avons même plusieurs, elles correspondent généralement à nos adresses e-mails. Un vrai web social doit permettre de les gérer facilement. Nous avons vu dans la partie 1 une des facettes du problème de la vie privée : la nécessité de garder le contrôle de nos données, notamment en les stockant chez nous et pas dans un service hébergé aux États-Unis. Pourtant, le fait que Facebook ait le droit d’utiliser le contenu que vous avez mis sur son site comme bon lui semble (oui, s’il veut vendre photo de profil à Coca-Cola pour leur prochaine pub, il a le droit) n’est pas le plus gros problème de vie privée posé. Non, le plus gros problème, c’est plutôt ce que vous racontez, et qui se retrouve accessible à tous, malgré des soit disant réglages de protection. Vous saviez qu’aux États-Unis, la nouvelle mode pour un employeur est de demander les accès de votre compte Facebook ? Oui oui, il ne veut pas que vous le rajoutiez en ami, non, il veut pouvoir se connecter sur votre compte et regarder ce que vous faîtes, en ayant accès à tout. Et, crise et nécessité de trouver un emploi obligent, les gens acceptent. Tout ça pour dire qu’un autre gros problème de vie privée sur les réseaux actuels, c’est que ce que l’on raconte. Et c’est surtout, sous quelle identité on le raconte.

août 29, 2012 · 6 min · flaburgan

Ma vision d'un vrai web social Part. 2 : Hello world

Pour comprendre cette article, vous devez avoir lu la partie 1. Tl;dr : Les réseaux sociaux actuels, en enfermant le contenu partagé et en empêchant les réactions de créer un débat car elles se retrouvent divisées entre chaque partage, cassent les réflexions, contre-argument ou compléments souvent passionnants que l’on peut retrouver dans les commentaires. Un système permettant de recommander dans le réseau, puis de participer là où se trouve le contenu plutôt que de le dupliquer partout, semble beaucoup plus intéressant, et est déjà en partie mis en place par Facebook, avec les problèmes qu’on lui connait concernant la vie privée

août 23, 2012 · 5 min · flaburgan

Ma vision d'un vrai web social Part. 1 : Garde tes données sous ton oreiller

Ou “quelles sont toutes les caractéristiques qui devraient être la définition du web 2.0 au lieu du toujours plus de fermeture que l’on observe en réalité”. Tl;dr : Puisque les gens ne savent pas et n’ont pas que ça à faire de mettre en place un serveur à la maison, il suffit qu’il y soit sans qu’ils n’aient rien à faire. L’idée : un serveur simple mais complet pré-installé dans la box internet.

août 23, 2012 · 5 min · flaburgan

Réflexions sur le fonctionnement des brevets et l'innovation

Si vous suivez un peu l’actualité IT, vous n’êtes pas sans savoir que les brevets occupent une grande place dans les gros titres. Tous les jours, on lit les “nouvelles avancées” des grands procès en cours. Apple contre Samsung pour des histoires de copie de l’iPhone, Oracle contre Google pour des histoires de licence de Java dans Android, et j’en passe. Il faut savoir que les brevets à l’origine de ces histoires ressemblent par exemple à celui-ci (déposé par Apple en 2005, soit deux ans avant la sortie du premier iPhone) : “Unlocking a device by performing gestures on an unlock image”. Je vous laisse lire la description du brevet, elle tient en quelques lignes. Au passage, cette techno existait déjà par le N1m de Neonode (un fabricant Suédois) qui date de 2004 ( article de Florian Mueller). Le principe des brevets, c’était de permettre l’innovation. En brevetant des concepts aussi vagues et en attaquant tout le monde à tout va, je ne suis pas persuadé qu’ils remplissent correctement cet objectif. (Oui, c’est un euphémisme.) Permettez-moi de vous partager mes réflexions sur le sujet.

août 22, 2012 · 6 min · flaburgan